La dura superficie
consistenza percorsa dalle dita
mi porge il senso solido
ossifico in solitudine
nell’estasi trafitta dalle palme
in respiro vegetalminerale
In manto d’assenza
con cieli e cieli ombreggiati nelle mani.
il pulsare fosforico vegliava
Volendo avrei potuto nutrirmi unicamente
della luce resistere alla materia
consegnarmi alla trasparenza
Gli occhi in cristalli di foglie
l’intermittenza delle palpebre
pelle oliata di suoni
L’udito affievolito a sera
regredivo all’aria all’arsura
inesorabile perdevo consistenza
rita r. florit
chowara, intorno a i primi di marzo 2008
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La dure surface
consistance parcourue par les doigts
me donne le sens solide
j’ossifie en solitude
dans l’extase pénétrée par les palmiers
en souffle végétominéral
En manteau d’absence
avec les cieux et les cieux ombragés dans les mains.
le battement phosphorique veillait
En voulant j’aurais pu me nourrir seulement
de la lumière résister à la matière
me remettre à la transparence
Les yeux en cristaux de feuilles
l’intermittence des paupières
peau huilée de sons
L’ouïe affaiblie au soir
je régressais dans l’air et dans la soif ardente
inexorable je perdais consistance
Chowara, autour des premiers jours de mars 2008
traduction de alfred riponi
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