Elle aspire l’air, se creuse
se vide toute béante
dans la terreur de tomber
à l’intérieur d’elle même
voyant le vide et puis rien,
agrippant qui la regarde
comme une étreinte au néant,
comme aux herbes le noyé.
Jean- Charles Vegliante *Nel lutto della luce*
Einaudi, 2004
*
Medusa
Aspira l’aria s’incava
si svuota tutta si spalanca
col terrore di cadere
in se stessa
vedendo il vuoto e nient’altro
afferrando chi la guarda
come un abbraccio al nulla
come all’erba chi annega.
traduzione rita r. florit
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