La Bestia è allontanata, contenuta, controllata. Il Mito declinato in sfinge mantica, cruda crudele, che guarda in alternanza e al contempo, le due facce della medaglia, le verità nascoste. La coabitazione coi fantasmi propri o altrui chiede linfa vitale, risucchiati nel vortex presente, nel dominio dell’immagine dove gli dei non sono più. ( Rita R. Florit)
C’è del crudo e c’è del cotto. C’è del maschile e c’è del femminile. Non si traduce stupidity con bêtise. Sarebbe cretino. Le favole hanno da tempo lasciato la scena. Lo stupore urta e intorpidisce. Colpisce.
La Bestia si separa dall’uomo. La si caccia. La si riduce.
La Bestiata si coniuga. Ben condotta può aprire le porte del Bestiario.
Stasera c’è sole.
Avendo preso a rileggere Sofocle, scopro che ai suoi tempi, i gradini erano di legno. Questo luogo d’assenza a sé carreggia maschere e da il suo posto ai Mostri.
L’incarnazione degli dei e degli eroi passa dai video.
Le cose si bastano […]
Le notti d’estate lei ama ascoltare le rane.
Il loro canto.
Lei ignora il legame tra ranocchia e ranuncolo
Che l’emozione data proviene dalla bellezza.
Che tra metafora e presagio c’è una reale continuità.
Che organizzare il pessimismo è un atto rivoluzionario.
E’ poi che lei s’inventa un passato da geomante.
Praticando la divinazione dall’esame delle figure che formano
la terra i sassi e la polvere gettati a caso sul suolo.
Uomo-donna dal viso truccato e vestita all’asiatica.
Non si tratta di Storia ma d’una semplice drammatizzazione
del presente.
Poiché l’uccello mangia carne d’uccello vivere alla giornata
come si può è la scelta di Giocasta …
Lei ancora e i gatti graffianti ( la zampa dritta lo sguardo
velenoso).
A strapiombo su un lago.
Battere le mani non li scaccia.
Ritornano a intervalli regolari poi svaniscono.
Cronologia dell’esistenza o alterità verticale.
Nei libri che lei traduce la tragedia è al contempo un ordine
e un disordine.
Nel suo rapporto coi fantasmi impara ben presto quanto
essi esigano. Molto più che se non esistessero.
Lei deve interpretare tutte le versioni che propongono.
Il modo che hanno di tracciare un cerchio all’indietro.
Passato del passato tutto deve essere risalito.
Vi assicuro questo non è blasfemo.
L’intero destino della città è in gioco.
Nel giardino e con ogni tempo avvertire la presenza dei
gladioli.
Più precisamente quelli che appaiono come
piccoli gladii eretti.
A un livello inferiore prima messa in guardia contro l’amnesia: un angelo
che brucia in una fiamma.
Nell’acqua della vasca l’aedo osserva con stupore due carpe
farcite di tuorli.
La morte dei due fratelli salverà la città sopra i resti del lignaggio?
traduzione di rita r. florit
LA SPHINGE MANGE CRU
Il y a du cru, il y a du cuit. Il y a du masculin, il y a du féminin. On ne traduit pas stupidity par bêtise. Ce serait crétin. Les fées ont depuis longtemps quitté la pièce. La stupeur heurte et engourdit. Elle frappe.
La Bestia se sépare de l’homme. On la chasse. On la réduit.
La Bêtasserie se conjugue. Reconduite, elle peut ouvrir les portes du Bestiaire.
Ce soir il fait soleil.
Ayant entreprise de relire Sophocle, je découvre qu’à son époque, les gradins ètaient en bois. Ce lieu d’absence à soi charrie des masques et donne sa place aux Monstres. L’incarnations des dieux et des hèros se passe d’écrans video. Les choses se suffisent [..]
Les nuits d’été elle aime écouter les grenouilles.
Leur chant.
Elle ignore le lien entre grenouille et renoncule.
Que l’émotion donnée provient de la beauté.
Qu’entre métaphore et présage il y a une réelle continuité.
Qu’organizer le pessimisme est un acte révolutionnaire.
C’est plus tard qu’elle s’invente un passé de géomantienne.
Pratiquant la divination par l’examen des figures que forment la terre les cailloux et la poussiére jetés au hasard sur le sol.
Homme-femme au visage fardé et vêtue d’une robe asiatique.
Il ne s’agit pas d’Histoire mais d’une simple dramatisation du
présent.
Puisque l’oiseau mange de la chair d’oiseau vivre au hasard
comme on le peut c’est le choix de Jocaste
Elle encore et les chats griffonnant ( la patte bandée le regard
venimeux).
Ils surplombent un lac.
Frapper dans les mains ne les chasse pas.
Ils reviennent à intervalles réguliers puis s’effacent.
Chronologie de l’existence ou altérité verticale.
Dans les livres qu’elle traduit la tragédie est à la fois un ordre
et un désordre.
Dans son rapport aux fantômes très vite elle apprend combien
il exigent. Bien plus qu’ils n’existent.
Elle doit interpréter toutes les versions qu’ils proposent.
Cette manière qu’ils ont de tracer un arc de cercle en arrière.
Passé du passé tout doit être remonté.
Je vous assure ceci n’est pas du blasphème.
C’est le destin tout entier de la cité qui est en jeu.
Dans les jardins et par tous les temps repérer la présence des
glaïeuls.
Plus précisément ceux qui apparaissent comme de petits
glaives dressés.
En contrebas première mise en garde contre l’amnésie : un ange
brûlant dans une flamme.
Dans l’eau du bassin l’aède observe avec stupeur deux carpes
farcies aux jaunes d’œufs.
La mort des deux frères sauvera-t-elle la cité sur les ruines du lignage?
Liliane Giraudon, La sphinge mange cru, Al Dante 2014
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https://sottopelle.wordpress.com/2012/07/11/liliane-giraudon-la-poetesse-homobiographie/
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